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L’HOLISTICULTURE , UNE VISION GLOBALE

Bonjour à toutes et à tous les permapotes et les jardinautes

Bon d’accord au début je voulais plutôt un titre plus putaclic en rapport avec mon côté Punk du genre « L’Holisticulture, wot da fuck ? » mais je me suis dis que ça n’allait pas le faire.

Article introductif à deux séries d’articles en cours de préparation, l’un sur : « qu’est ce que la permaculture » et l’autre sur : « les sols vivants », nous vous présentons ici un concept pas si nouveau que ça, l’holisticulture (terme créé par Denis Loessence)  ou culture holistique.

L’HOLISTICULTURE : MAIS QU’EST CE QUE C’EST ENCORE QUE CA ?

L’holisticulture ou la culture holistique est une façon d’appréhender les choses dans leur ensemble et non pas élément par élément quand bien même chaque élément à son importance car il fait partie d’un tout.

L’holisticulture est l’art d’assembler les choses de façon à créer un «biotope» le plus naturel possible.

L’holisticulture c’est l’art de ne rien faire et du laisser faire la nature ,,,, tout en l’aidant un petit peu

L’holisticulture c’est une approche un peu différente de la permaculture (même si elle en reste un des courants voire l’aboutissement) permettant de créer un écosystème le plus «stable» possible et ou l’holisticulteur pourra regarder la nature travailler pour lui.

Ne plus arroser ses végétaux (sauf lors des semis et repiquages bien sur), ne plus jamais travailler, retourner ses sols, ne plus jamais avoir à faire de traitements même à base de plantes macérées, infusées ou décoctées.

En bref, au jardin c’est être un « fait néant ». Tout simplement !

Quel bonheur cet art du laisser faire !

HOLISME ET APPROCHE SYSTEMIQUE : UN PEU DE SEMANTIQUE

Source wikipédia

Holisme (du grec ancien signifiant « entier ») est un néologisme forgé en 1926 par l’homme d’État sud-africain Jan Christiaan Smuts pour son ouvrage Holism and Evolution .

Selon son auteur, l’holisme est :

« la tendance dans la nature à constituer des ensembles qui sont supérieurs à la somme de leurs parties, au travers de l’évolution créatrice. »

L’holisme se définit donc globalement par la pensée qui tend à expliquer unphénomène comme étant un ensemble indivisible, la simple somme de ses parties ne suffisant pas à le définir. De ce fait, la pensée holiste se trouve en opposition à la pensée réductionniste qui tend à expliquer un phénomène en le divisant en parties.

Sens lexical : doctrine ou point de vue qui consiste à considérer les phénomènes comme des totalités.

Holisme ontologique Un système complexe est considéré comme une entité possédant des caractéristiques liées à sa totalité, et des propriétés non-déductibles de celles de ses éléments. Dans ce sens, l’holisme est opposé au réductionnisme.

Sens général : Le concept holisme est parfois utilisé, comme synonyme d’approche systémique ou de pensée complexe.

 

L’approche systémique (https://fr.wikipedia.org/wiki/Approche_syst%C3%A9mique ) parfois nommée analyse systémique est un champ interdisciplinaire relatif à l’étude d’objets dans leur complexité. Pour tenter d’appréhender cet objet d’étude dans son environnement, dans son fonctionnement, dans ses mécanismes, dans ce qui n’apparait pas en faisant la somme de ses parties, cette démarche vise par exemple à identifier :

la « finalité » du système (téléologie),

les niveaux d’organisation,

les états stables possibles,

les échanges entre les parties,

les facteurs d’équilibre et de déséquilibre

L’approche systémique : un « savoir-être »

Un savoir-être, à la fois, en tant que comportement de la personne qui agit pour penser le système, que du comportement du système lui-même, que du comportement à mettre en œuvre par les acteurs qui veulent mettre en œuvre ce « nouveau savoir-penser », cette nouvelle façon de se représenter un système. Le savoir-être se situe essentiellement dans un nouveau regard porté sur les systèmes.

Ce savoir-être consiste à appréhender les composants fondamentaux du référentiel d’accès à la complexité. Il ne s’agit pas de comprendre en analysant chaque partie du système, mais bien d’avoir une vision globale des sous-systèmes appartenant au système à considérer et de leurs interactions récurrentes.

La globalité

Le tout est, à la fois, plus et moins que la somme de ses parties.

On ne peut connaître le tout et les parties sans les considérer dans leur ensemble.

La globalité exprime à la fois l’interdépendance des éléments du système et la cohérence de l’ensemble.

Cette “attitude holistique” est la voie d’entrée dans la démarche systémique, selon laquelle tous les aspects d’un problème sont abordés “à la fois” d’un point de vue général (“global”) et “local”(d’approfondissement des détails), avec de nombreux retours en arrière et itérations pour compléter ou corriger le modèle “qui émerge”progressivement.

Le tout est un ensemble non réductible à la somme de ses éléments du fait des interactions multiples et variées qui le parcourent. On peut donc le considérer comme une globalité et non comme une totalité. Ceci nous conduit à repérer, dans un ensemble, le système pertinent qui nous intéressera afin d’éviter de se laisser engloutir par la complexité.

L’interaction

  • La notion d’interaction déborde largement la simple relation de cause à effet.
  • La complexité est contenue dans chaque relation entre les constituants du système (modules considérés à leur niveau élémentaire): “les acteurs et le système”.
  • Initialement empruntée à la mécanique où l’interaction se réduit à un jeu de forces, la relation entre constituants se traduit souvent dans les systèmes complexes, par un rapport d’influence ou d’échange portant sur des flux de matière, d’énergie et d’information.
  • Connaître la nature et la forme d’une interaction est plus important que connaître la nature de chaque composant du système.
  • Une observation attentive montre que les échanges et les comportements, souvent spontanés et inconscients, sont en fait structurés et se répètent. Ces répétitions, appelées “redondances interactionnelles” par l’École de Palo Alto, correspondent bien aux interactions récurrentes, caractéristiques de l’organisation d’un système. Leur identification permet d’accéder à la partie stable de sa complexité. Avoir un regard systémique consiste ici à se centrer sur la structuration des contenus. On s’attache au “comment” se déroulent les échanges par rapport à un objectif et non à leur objet ou à l’analyse des causes de leur fonctionnement

En écologie, une approche holiste permet de mieux percevoir les interactions entre les êtres vivants et le reste de l’écosystème dont ils font partie. Un élément ou une entité (molécule, organite, hormone, organe, organisme, super-organisme, population, écosystème, biome etc.) se comprend selon sa position, ses relations et son activité au sein de l’organisme, du paysage ou de la biosphère. Deux principes illustrent l’holisme écologique :

  • Changer tout élément affecte à terme le système.
  • Changer le système affecte à terme tout élément.

L’holisme trouve également une application récente dans l’Ecologie du paysage.

encore un jardin mal rasé !

encore un jardin mal rasé !

QUELQUES REGLES SIMPLES A RESPECTER POUR UN EQUILIBRAGE NATUREL

Charte de l’Holisticulture mise en place par Denis Loessence

1. Non labour et non travail du sol

2. Non arrosage

3. Respect total du vivant (ne rien tuer)

4. Aucun traitements (fongiques, insecticides, herbicides,…) d’aucune sorte, ni chimiques, ni naturels

5. Pas d’engrais ni d’amendements de masse

6. Paillage (privilégier le foin à la paille pour son bon rapport C/N) et compostage de surface

7. Couverture végétale et Engrais Verts

8. Associations végétales (fleurs, fruits, aromatiques, légumes, sauvageonnes, arbres et arbustes)

9. Favoriser la biodiversité (animale et végétale) et les variétés locales (elles ont fait leurs preuves)

10. Sols vivants

allez vas bosser !!!

allez vas bosser !!!

BEAUCOUP DE TRAVAIL EN AMONT

Pour arriver à un tel résultat, il vas sans dire que cela nécessitera énormément de travail en amont, le premier point important sera de créer un sol vivant avant de pouvoir se lancer totalement dans les joie du laisser faire au jardin.

Il nous faudra déjà :

Comprendre et connaître notre sol,

Tout connaître du compostage (de surface, en tas ou en bac),

Re-connaître les plantes bio-indicatrices,

Designer les bordures et les haies de son terrain,

Savoir utiliser (cultiver) le couvert permanent et les engrais verts,

Apprendre le mode de vie et l’importance de la vie du sol (vers de terre, micro-organismes, bactéries,…),

Apprendre comment fonctionne la mycorhisation (champignons) et quelle est son importance,

Comprendre l’importance de la biodiversité et les interaction entre les êtres vivants,

Savoir et comprendre les principes des associations végétales,

Savoir gérer l’eau, son approvisionnement, sa purification et son biotope,

Pailler et mulcher à bon escient.
En attendant d’obtenir enfin un jardin réellement holistique, il nous faudra gérer quelques problématiques qui surviendront fatalement au fil des saisons et des cultures.

Ils nous faudra par exemple gérer des attaques de « ravageurs des cultures » et il nous faudra donc effectuer quelques traitements…. pour cela nous n’utiliserons que des produits naturels car chaque traitement que nous effectuerons retardera d’autant le processus mis en place.

De la même façon, avant d’arriver à un jardin sans eau, il faudra bien que nous arrosions nos cultures en cours de route sous peine de les perdre, mais nous le ferons avec parcimonie et de façon très ponctuelle.

Et, en produisant nos propres semences, nous limiterons les arrosages et les traitements car, d’une année sur l’autre, nous obtiendrons des plantes de plus en plus résistantes et de mieux en mieux adaptées à nos propres terroirs que nous créons.

Tous ces points feront l’objet d’articles détaillés dans notre blog des Enfants de Gaïa afin de vous (in)former pour que, vous aussi, puissiez arriver à « travailler » sur sols vivants, dans le plus grand et plus total respect de toutes formes de vie.

Il est bien évident que avant d’arriver à un tel résultat, il vas falloir quelques années et qu’il ne faudra surtout pas se laisser décourager par certains échecs possibles ni par une certaine lenteur des résultats. Nous travaillons avec le vivant, avec la nature et donc au rythme des saisons….

 

Un petit exemple par Hervé COVES de ce que peut être la vision holistique d’un « problème » récurrent à tous ceux qui cultive leur légumes ; les limaces

Alors avec Hervé nous pouvons tous dire : « La vie est belle »

outil de travail envahi par la végétation

outil de travail envahi par la végétation

La solution est dans la polyculture et la biodiversité.

Permaculteurs du monde entier unissez vous !

Il n’y a pas de fatalité.

Rome ne s’est pas détruite en un jour.

C’est nous, par nos comportements, par nos exemples, qui pourrons faire changer les choses.

Nous n’avons qu’une seule vie, nous n’avons qu’une seule planète. 

Un autre monde est possible.

Ecrivains de notre destinée, soyons le chaînon marquant de la transition.

 

Marc et Naomi   pour les Enfants de Gaïa, Gardiens de la Terre, Semeurs de Vie, Passeurs d’Espoirs

 

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Vous trouverez un petit lexique botanique que nous mettons progressivement en place en suivant ce lien :

http://ecoferme-de-saint-martin-de-riberac.over-blog.com/2018/05/les-petites-chroniques-perma-0-petit-lexique-botanique-3.html

 

Pour aller plus loin encore :

Un holisticulteur, maître composteur, formateur, blogueur et youtubeur qui pratique depuis plus de 10 ans :

https://loessencepermaculture.fr/formations/formation-en-ligne/comment-demarrer-votre-potager-en-permaculture-en-partant-de-zero/page-capture-potager-en-permaculture-en-partant-de-0/#.WxpBNCAuCM8

 

Toutes les photos ont été glanées sur d’internet. (google images)

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